Cette technique, dont on trouve des traces jusque dans l’Antiquité, chez les Egyptiens et les Romains notamment, a été remise au goût du jour par des artistes modernes comme Diego Rivera et Jasper Johns.
Le terme ‘encaustique’ vient d’un mot grec qui veut dire « faire bruler » et en réalité on devrait parler des encaustiques, car non seulement différentes techniques coexistent mais celles-ci ont également été fortement améliorées au cour du 20e siècle.
Ce sont les différents degrés de transparence ou de semi-transparence que l’on obtient d’un mélange de cire et de résine qui donnent tout l’attrait à l’encaustique.
Barnils, artiste catalan né en 1954, expert en encaustique, dépose, lui, ce mélange, pigmenté ou pas, sur un support qu’il aura pris le soin de préparer en y réalisant une première partie du sujet.
Cette couche de cire et de résine chaude permet à l’artiste à la fois d’y graver des formes et d’y ajouter des couleurs et de faire/laisser transparaître les parties du sujet qui se situent, elles, en dessous de ce mélange.
De cette manière l’artiste obtient une œuvre, à l’image d’un glacis, tout en profondeur avec des couleurs pastels et nuancées.